La Première Ministre Judith SUMINWA a réuni ce lundi 29 juillet à la primature à Kinshasa, les ministres concernés par le secteur de transport ainsi que les autorités de la Ville de Kinshasa. Cette rencontre fait suite au mouvement de grève des opérateurs privés du secteur de transport en commun, déclenché dans la matinée de lundi. Les mesures ont été prises pour que tout rentre dans l’ordre.

La décision de grever des transporteurs a surpris les autorités et ce malgré le cadre de concertation qui existe avec l’exécutif provincial et les opérateurs privés du secteur, c’est dans cette logique que le gouverneur a réassurer que des options ont été levés pour un retour à la normale de la situation.

« Il était question de brosser comme cela s’est réveillé ce matin par cette grève que nous qualifions de sauvage parce qu’ il n’ y a pas eu un préavis, alors que nous avons un cadre de concertation au niveau de la ville où le gouverneur entretien des relations directes avec les opérateurs privés œuvrant dans le secteur urbain. Et nous assurons que le cadre de concertation va continuer, parce que cela où nous débattons sur les questions essentielles. Quant aux tracasseries, nous tenons à soulever ici, il est juste de question de contrôle de routine des agents de transport et d’ailleurs c’est cette mission-là ne concerne que alors que la pratique d’affichage des itinéraires pour éviter le demi-terrain et affichage aussi des prix.»

Daniel Bumba gouverneur de Kinshasa

Le mouvement de grève des agents et la société de transports au Congo a été également été abordé au cours de cette réunion d’urgence, le chef du gouvernement a donné des directives assez claire au Vice premier ministre du transport et voies de communication et le ministre des Finances pour résoudre ce problème

« La réunion de tout à l’heure c’ était un peu une réunion pour faire le point des différentes activités qui ont pu se faire autour de chaque ministre dans la journée, parce qu’il s’ agissait de la grève évidemment des transporteurs privés, mais vous savez aussi que l’ État intervient à travers Transco, mais il existe aussi TransAcademia qui est dédié spécifiquement aux étudiants donc, il était question par exemple pour le vice-premier ministre Jean-Pierre Mbemba de faire le point de discussion avec les différents syndicats notamment ceux de Transco, pour voir dans quelle mesure cette société peut opérer pleinement.»


Patrick Muyaya, Porte-parole du gouvernement

En claire, le gouvernement va appuyer deux mois d’arriérés de salaire des employés et approvisionner la société transco et transacademia en terme des carburants en attendant de voir la politique de gestion dans ces entreprises.

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