En sa qualité de Commandant suprême des Forces armées de la RDC (FARDC), le Président de la République, Félix Tshisekedi, a présidé ce lundi une cérémonie solennelle au camp militaire Lieutenant-Colonel Kokolo, à Kinshasa. Cet événement marquait la passation de commandement entre le Chef d’État-major sortant et son successeur.

Une transition marquante au sommet de l’armée

Par ordonnance présidentielle en date du 16 décembre 2024, le Lieutenant-Général Jules Banza Mwilambwe a été désigné Chef d’État-major des FARDC. Il succède au Général Christian Tshiwewe, désormais Conseiller militaire du Président de la République.

Lors de la cérémonie, le Lieutenant-Général Banza Mwilambwe a reçu l’étendard de l’armée, symbole de son nouveau commandement. Le Chef de l’État l’a encouragé à servir la nation « jusqu’au sacrifice suprême ».

Engagement solennel du nouveau Chef d’État-major

Dans son serment, le nouveau Chef d’État-major s’est engagé avec détermination :

« Moi, le Général Jules Banza Mwilambwe, je jure solennellement devant la nation congolaise et devant le Président de la République, Commandant suprême des Forces armées, de respecter la Constitution, les lois de la République, d’accomplir avec loyauté et honneur toutes les missions qui me sont confiées, […] et cela jusqu’au sacrifice suprême. »

Une carrière marquée par l’excellence militaire

Avant cette promotion, le Lieutenant-Général Jules Banza Mwilambwe occupait le poste de Chef de la Maison militaire adjoint du Président Félix Tshisekedi, chargé des opérations et des renseignements militaires. Il avait également servi comme commandant adjoint de la Garde républicaine, unité d’élite dédiée à la protection des institutions congolaises et de la Présidence.

Un nouveau souffle pour les FARDC


Cette transition au sommet de l’armée congolaise symbolise la volonté du Président Tshisekedi de renforcer l’efficacité et la discipline des FARDC face aux défis sécuritaires.

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