La 21 ème édition de la DRC-Mining week s’est tenue le lundi 14 juin par vidéo conférence sous le thème : rassurer les opérateurs économiques locaux et investisseurs internationaux sur la viabilité du secteur Minier en RDC.
La Ministre des Mines, dans son discours tenu à ce webinaire, s’est basée sur la législation minière congolaise telle que régie dans le code, et sur les opportunités d’investissement qu’offre la RDC dans le secteur minier, tout en mettant en avant la volonté du chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, pour l’amélioration du climat des affaires dans ce secteur clé du développement de l’économie nationale.
« En effet, la viabilité du secteur minier en RDC est régie à ce jour par la loi n° 007/2002 du 11 juillet 2002 portant Code Minier, telle que modifiée et complété par la loi n° 18/001 du 09 Mars 2018 et ses mesures d’application contenues dans le décret n° 038/2003 du 26 Mars 2003 portant règlement Minier tel que modifié et complété par le décret n° 18/024 du 08 Juin 2018 sans oublier divers arrêtés interministériels et ministériels pris en exécution de ces deux textes juridiques. Cette loi est l’émanation de tous.
Ces instruments juridiques offrent aux investisseurs miniers locaux et internationaux les avantages en ce qu’ils renferment des dispositions attractives du fait de l’instauration des procédures rapides, objectives et transparentes dans le processus de demande, d’octroi ou de renouvèlement des droits miniers et/ou de carrières, outre le fait qu’ils ont mis en place un régime fiscal, douanier et de change compétitif et spécifique au secteur minier ».
En termes d’opportunités qu’offre le secteur minier congolais, la ministre des Mines a fait savoir : « le sous-sol de la RDC regorgent un potentiel minier regroupé dans différentes filières, notamment : La filière cupro-cobaltifère avec comme ressources estimées pour le cuivre à plus au moins 75 millions de tonnes, le cobalt à plus au moins 6 millions de tonnes et pour le zinc à plus au moins 7 millions de tonnes ;la filière aurifère avec comme ressources en or estimées à plus au moins 750 tonnes ;la filière diamantifère dont les ressources en diamant sont estimées à plus au moins 700 millions de carats ;la filière stannifère avec comme ressources estimées en cassitérites à plus au moins 800 000 tonnes, en coltan à plus au moins 30 millions de tonnes et Wolframite à plus au moins 400 millions de tonnes ;la filière fer-manganèse avec comme ressources estimées en fer à plus au moins 10 milliards de tonnes et en manganèse à plus au moins à 30 millions de tonnes.»
Faisant d’une pierre deux coups, Antoinette N’samba a profité pour présenter les piliers de base de la politique de son ministère à savoir : La certification des réserves minérales, la valorisation des actifs miniers, la lutte contre la fraude minière, l’éradication du travail des enfants et des femmes enceintes dans les zones d’exploitation minière artisanale, ainsi que l’augmentation de la valeur ajoutée aux produits miniers.
Le pays de Félix Antoine Tshisekedi demeure un Eldorado des Mines, une aubaine pour tous investisseurs et opérateurs économiques dans les secteurs des Mines.
Josué Merje