C’est au cours du 35e sommet des chefs d’États membres de l’Union Africaine que les décideurs de l’UA ont adopté plusieurs décisions dont notamment celle de faire du Swahili la langue officielle de travail.

Cette décision fait suite à la demande faite par la Tanzanie à travers son vice-président Philip Mpango, qui a fait valoir que plus de 100 millions de personnes en Afrique parlent le swahili, devenant ainsi l’une des langues les plus parlées sur le continent africain.

Les arguments de cette personnalité continentale ont convaincu l’Assemblée des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine, qui a accédé à cette demande qui vient ainsi couronner un travail de longue date et de plusieurs sacrifices.

Le kiswahili (un autre nom pour le swahili) est déjà utilisé dans diverses communautés, notamment la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC), la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) ainsi qu’une langue d’enseignement dans de nombreux pays africains. »  Mpango.

Pendant longtemps, les dirigeants africains ont tenté de faire pression pour que l’UA adopte le swahili comme langue panafricaine. Des pays d’Afrique australe tels que l’Afrique du Sud et le Botswana l’ont introduit dans les écoles, tandis que la Namibie et d’autres envisagent de le faire.

L’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a déclaré le 7 juillet Journée mondiale de la langue kiswahili.

Cette langue aurait ses origines en Afrique de l’Est, et ses locuteurs sont répartis dans plus de 14 pays : Tanzanie, Kenya, Ouganda, Rwanda, Burundi, République démocratique du Congo (RDC), Soudan du Sud, Somalie, Mozambique , le Malawi, la Zambie, les Comores et jusqu’à Oman et le Yémen au Moyen-Orient, renseigne l’ONU.

Ce sommet a été organisé du 5 au 6 février à Addis-Abeba, capitale de l’Éthiopie. C’est au cours de ce sommet que la République Démocratique du Congo, dirigée par Félix Tshisekedi a cédé le bâton de commandement au Sénégal, présidé par Macky Sall.

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