Le Premier ministre, Sama Lukonde, revient d’une visite dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, entités sous l’Etat d’urgence depuis bientôt une année.
Il s’est agit comme pour sa première visite, d’évaluer le travail qui s’y effectue depuis la proclamation, en 2022, de l’Etat d’urgence.
Lassés par cette importante mesure dont les conséquences sont pour, les opérateurs économiques de ces deux provinces néfastes, une certaine opinion se demande s’il n’est pas finalement indiqué de mettre un terme à cette décision prolongée, déjà, plus d’une fois.
La question était inscrite dans l’agenda du Premier Ministre, qui a eu à échanger avec plusieurs notabilités de ces deux provinces, les députés nationaux et la société civile notamment.
Beaucoup d’efforts et de sacrifices ayant, déjà, été consentis pour la réussite de cette opération visant à éradiquer les méfaits de l’existence des groupes armés et des tueurs impénitents dans ces deux provinces, il n’est pas indiqué pense le gouvernement, de resserrer en ce moment l’étau.
A dire vrai, il y a moins de massacres qu’auparavant à l’Est du pays, depuis l’instauration de l’Etat d’urgence.
Pour y parvenir, le Gouvernement a investi des moyens colossaux au détriment de beaucoup d’autres priorités sacrifiées, en vue d’obtenir les résultats actuels quasiment satisfaisants.
Il faut par conséquent, accepter de souffrir encore un peu, pense-t-on, en vue d’effectuer un travail de fond, qui permettra d’éradiquer à 90 pourcents, les massacres commis injustement sur les populations de l’Est du pays, massacres dont les tentacules s’étendent au-delà des frontières de la RDC.

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