Le 2e Vice-président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Didi MANARA LINGA, a, au nom du Président Denis KADIMA KAZADI (empêché), clôturé vendredi 02 juin les travaux de l’atelier d’échanges avec le Conseil supérieur de la magistrature sur la justice électorale, organisé à Béatrice Hôtel, avec l’accompagnement de la Fondation Internationale pour les Systèmes Électoraux (IFES).

Trois jours durant, 58 participants (48 experts juristes de la CENI et 10 membres de IFES), accompagnés des hauts magistrats du pouvoir judiciaire, ont planché sur  différentes thématiques développées par les facilitateurs disposant d’une expertise avérée, en vue de susciter un débat méthodique et pratique, dans le but de rendre plus explicite le cadre légal électoral pour une finalité harmonieuse d’application.

Au cours de son intervention, le 2e Vice-président Didi MANARA LINGA a relevé tout l’intérêt que revêtaient ces assises.

La gestion du contentieux électoral est très déterminante pour les élections. Le législateur a voulu que la CENI qui organise les élections n’annonce que les résultats provisoires, en laissant la décision définitive aux juridictions électorales compétentes ».

Pour le Directeur de cabinet du ministre de la Justice, Mme Pélagie EBEKA MUJANGI a indiqué que cet atelier revêt une double importance car elle a permis d’une part de renforcer les capacités des magistrats et d’autre part, elle a rendu possible un véritable cadre de concertation entre la CENI et le juge du contentieux dans l’optique de concilier leurs vues quant à la gestion du contentieux électoral en RDC.

De son côté, le Procureur général près la Cour Constitutionnelle, Jean Paul MUKOLO, a exhorté les magistrats à faire preuve de sagesse, tel que recommandé, pour mieux appliquer le droit.

En sa qualité de partenaire d’appui technique de la CENI, le Directeur pays adjoint de IFES, Rino KAMIDI, a saisi l’occasion pour réaffirmer l’engagement de son institution à accompagner la Centrale électorale dans sa mission d’organiser les élections en 2023-2024, en continuant d’explorer des voies et mécanismes pour soutenir le processus électoral en cours.

En somme, la synthèse des échanges ont eu lieu autour des thèmes exposés portait notamment sur l’impossibilité du double degré de juridiction en matière de contentieux des candidatures ; la constitution de chambre spéciale à la Haute Cour n’est pas une expérience à reproduire ; l’inapplicabilité de la procédure de l’instruction de l’inconstitutionnalité en matière de contentieux électoral ; l’impossibilité pour un parti politique de solliciter le remplacement d’un candidat élu par un autre.

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