Il s’est ouvert ce mardi 18 juillet à Kinshasa l’atelier de formateurs de nouveaux magistrats civils et militaires nouvellement nommés par le chef de l’État.

Ces travaux visent le renforcement des capacités des formateurs de ces praticiens de droit, pour les doter des compétences nécessaires et harmoniser les modules pour leur permettre de conduire des sessions des formations dans différents sites.

Organisé par le conseil supérieur de la magistrature à travers l’institut national de formation judiciaire, avec l’appui de programme des nations unies pour le développement, PNUD, ces travaux de Kinshasa se veulent une mise à niveau des formateurs des 2500 nouveaux magistrats civils et militaires, récemment nommés par le Président de la République après un test de recrutement. Pendant trois jours, soit du 17 au 19 juillet 2023, les participants vont  échanger et partager les expériences sur le vécu dans leur parcours professionnel afin de  mieux outiller les nouvelles recrues dans la magistrature.

Préoccupée par les reproches et critiques enregistrées dans le secteur de la justice, la ministre d’État, ministre de la justice et garde de sceaux, Rose Mutombo a plaidé pour qu’un accent particulier soit mis au cours de ces assises sur l’éthique et la déontologie du magistrat.

 Il doit dans sa vie privée, tout comme professionnelle avoir en tout temps et en tout lieu un comportement irréprochable. En d’autres termes, l’éthique et la dignité doivent être son maître mot. Je vous recommande d’insister sur le respect de la déontologie et des règles d’éthique.»

Conscient du grand défi qui attend les nouveaux magistrats, le président de la cour constitutionnelle et  président du conseil supérieur de la magistrature Dieudonné KAMULETA qui a ouvert ces travaux, fait appelle à la prise de conscience de ces formateurs pour bien assimiler les connaissances et expériences partagées durant cette session afin de mieux les transmettre aux nouveaux magistrats.

Je note avec satisfaction que le choix opté sur chacun de vous pour former les nouveaux magistrats, a été en fonction d’expérience avérée, du savoir-faire et savoir agir de chacune et de chacun. Je vous invite tous à plus d’assiduité, au courage pour suivre la formation qui sera dispensée durant 3 jours.

Au terme de cette session de formation, les participants devront à leur tour former les 2500 nouveaux magistrats civils et militaires de la session 2023, baptisée  « Promotion État des droits » par le président de la République.

Laisser un commentaire