Malgré la séance de travail avec le premier ministre le mardi 20 juillet, les médecins des services publics membres du Syndicat National des Médecins (SYNAMED), section de la ville de Kinshasa, décident de poursuivre avec la grève désormais sous une forme radicale. Les médecins l’ont fait savoir au cours d’une déclaration lue devant la presse, le jeudi 22 juillet, au terme du Conseil provincial du SYNAMED/Kinshasa,

Pour Les blouses blanches, les propositions faites par le gouvernement de la République pour mettre fin à cette crise dans les hôpitaux publics, n’ont pas rencontré leurs attentes.

 

« Après compilation des avis et considérations de différentes sections, il se dégage que les propositions du gouvernement n’ont pas rencontré l’assentiment des médecins du SYNAMED ville province de Kinshasa et demande en retour ce qui suit : (i) que la réparation de l’injustice du taux de référence se base en totalité au 3ème trimestre, (ii) que la paie du logement et du transport soit effective dès la paie de ce mois de juillet c’est-à-dire au T3, (iii) que la paie aux grades actualisés se fasse déjà au T4 de cette année, (iii) que le gouvernement rende disponible les listes de 800 médecins qui devront être alignés »  docteur Patrick Boloko.

 

Et de poursuivre : « De ce qui précède, les médecins du SYNAMED ville province de Kinshasa ont opté, à la majorité, pour la continuité de la grève, sous sa forme radicalisation, format polarisation des urgences, et demande au bureau national du SYNAMED de rester en phase avec les désidératas de la base ».

Par ailleurs, le SYNAMED/Kinshasa interpelle tous les médecins au respect strict du mot d’ordre du mouvement de grève.

 

Laisser un commentaire